Avec plus d’autonomie, plus de puissance et plus de technologie dans un packaging bien plus anguleux que précédemment, la nouvelle Leaf veut réaffirmer sa place de leader dans un marché en constante évolution

Impossible de confondre ce nouveau modèle à l’ancienne Nissan Leaf. Avec ses angles et ses lignes tirées, elle se différencie clairement de la première génération qui disposait d’un dessin…particulier. Il y a des petites touches des dernières Micra et Qashqai par-ci, par-là, ce qui devrait la rendre plus agréable à l’œil.

Niveau technologie, la Leaf en est remplie jusqu'à raz-bord. Commençons par le moteur. Toujours électrique, il produit désormais 110 kw soit 150 ch et 320 Nm disponible dès 0 tr/min. C’est 40 ch de mieux que la précédente. En cycle NEDC (dépassé et plus d’application dès le 1er septembre), la Leaf dispose d’une autonomie de 378 km de sa batterie de 40 KWh. En réalité, cela devrait faire un bon 250/300 km. Elle se recharge complètement en 17 h (3Kw) ou 8 h (6Kw) mais peut bénéficier de 80% de charge en seulement 40 min grâce à la recharge rapide.

La Leaf arrive aussi avec la première itération du nouveau système ProPilot - comprenez: l’assistance à la conduite autonome de Nissan. Grâce à plusieurs radars et caméras, le système maintient le véhicule entre les voies et s’occupe également de la vitesse par l’intermédiaire du régulateur de vitesse adaptatif.

Elle introduit également la nouvelle e-Pedal qui permet de démarrer, accélérer, décélérer et stopper le véhicule par simple modulation de la pédale d’accélérateur, un peu comme sur une BMW i3. Une fois la pédale relâchée, la voiture maintiendra l’arrêt jusqu'à ce que le conducteur y repose son pied. D’après Nissan, vous serez capable d’effectuer 90% de votre conduite sans toucher la pédale de freins.

La nouvelle Leaf est un peu plus grande qu’avant, se plaçant entre la Qashqai et le X-Trail en terme de longueur. Elle arrivera en Europe dès janvier et sera plus tard suivie d’une version plus puissante avec plus d’autonomie.